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INSPIRER & AGIR – DES HISTOIRES QUI DONNENT ESPOIR

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Économie durable

L’Irlande en passe d’être le premier pays à stopper net le recours à l’énergie fossile

dans Économie durable par
Ireland powerplant

Le signal est fort, voire historique. L’Irlande est sur le point d’adopter une loi qui fera d’elle le premier pays au monde à se désengager totalement des combustibles fossiles. Cette législation coupera l’herbe sous les pieds des promoteurs de  charbon, de pétrole et de gaz au profit d’une énergie propre. Poursuivre…

La Bibliothèque de Choses : Pourquoi acheter quand nous pouvons partager?

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Credit: static1.squarespace.com

Nettoyants pour tapis, tondeuses à gazon ou matériel de camping sont des choses dont nous n’avons pas besoin au quotidien. Alors, pourquoi les acheter? Créée comme une alternative très efficace à l’achat, la « Bibliothèque de Choses » – Library of Things en anglais- est un espace convivial innovateur où l’on peut louer un large éventail d’articles ou de services à très faible coût. Ce nouveau mouvement, fondé sur l’économie collaborative, s’étend rapidement au sein de diverses communautés dans le monde entier.

Source: pexels.com
Source: pexels.com

De plus en plus de gens croient en un futur construit sur les principes du partage et de l’emprunt. Les Bibliothèques de Choses sont des espaces qui ont été créés pour promouvoir l’efficacité ainsi que la solidarité au sein des communautés. Une large palette d’articles y est offerte à des individus qui  peuvent les emprunter à des prix très bas. Ces espaces deviennent graduellement des centres névralgiques où l’aide mutuelle afflue et où les individus peuvent également partager leurs connaissances sur divers sujets.

Les Bibliothèques de Choses se multiplient dans les pays comme le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Allemagne, le Pays-Bas ou encore le Canada. Tous partagent la même vision: offrir aux gens l’accès à des choses dont ils ont besoin de temps en temps, tout en leur permettant d’économiser de l’argent. Ces bibliothèques prennent progressivement la forme d’un véritable réseau mondial.

A Londres, c’est un vieux conteneur qui a été finalement converti en une Bibliothèque de Choses après que plusieurs comptoirs « pop-up » ont été tentés sur une base d’essai. La création de cette bibliothèque a été rendue possible grâce au crowdfunding et des dons. La Bibliothèque de Choses londonienne a la cote auprès des membres enthousiastes, attirés par ce nouveau modèle d’affaires.

Ici, les gens peuvent louer des accessoires de cuisine ou des outils après avoir vérifié la disponibilité en ligne et après avoir créé un compte gratuitement. L’acquisition d’un article n’a jamais été aussi facile et bon marché. Le co-fondateur de La Bibliothèque de Choses londonienne, Bex Trevalyan, est catégorique sur cette forme de modèle d’entreprise:

Tout le monde devrait être en mesure d’accéder à des choses qui peuvent améliorer notre quotidien quand nous en avons besoin

Credit: spheric.ro
Credit: spheric.ro

Pour être efficace et afin de rester fidèle aux besoins de la communauté, l’équipe réagit selon les besoins et les attentes des clients. De ce fait, il offre aussi des services hormis les articles. Si vous avez besoin d’un DJ, ou vous voulez faire la promotion d’un événement ou encore planifier un atelier de travail, vous devriez envisager de frapper à la porte de la Bibliothèque de Choses à Londres. Une autre équipe prospère avec la Bibliothèque de Choses nommée Share. Elle est basée à Frome, en Angleterre et partage les mêmes objectifs que sa consœur à Londres.

Aux Etats-Unis, ainsi qu’en Allemagne, la Bibliothèque de Choses est plus diversifiée. Les ustensiles de cuisine et les outils sont parmi les espaces qui sont les plus appréciés et recherchés. D’autres bibliothèques offrent d’autres articles comme des kits de loisirs, des instruments pour la science et pour la technologie ou encore, des instruments de musique. Il existe aussi des bibliothèques inhabituelles qui louent même des cravates ou des jouets. À Toronto, le Share Depot, qui est la première Bibliothèque de Choses au Canada, jouit d’un grand succès. Il s’est rapidement étendu sur quatre différents endroits. Les membres peuvent y emprunter de l’équipement de camping, des équipements de sport ou encore des articles de fête.

Néanmoins, il y a certains critères à respecter pour être en mesure de partager vos produits. En général, les équipes des bibliothèques procèdent à des vérifications pour s’assurer que ces articles soient de bonne qualité et puissent être utilisés en toute sécurité, notamment en ce qui concernent des appareils électriques.

Du même souffle, ce concept de partage et d’emprunt consolide le sentiment de fraternité dans les communautés. Ce type d’économie collaborative est sans précédent et selon les experts, a une tendance «irréversible». Il est prévu que cette tendance mènera à l’utilisation efficace des ressources, avec pour conséquence, la création d’économies saines.

Groupement d’achat : des familles font des économies à la pelle

dans Économie durable par
20 familles

Les groupements d’habitants pour des actions durables font leur bonhomme de chemin dans plusieurs communes en France. Nous nous sommes arrêtés à Champagné-Saint-Hilaire, une commune dans le département de Vienne en Poitou-Charentes. (Article d’Hélène Bannier paru dans We Demain, le 26 septembre 2016. Crédits photos : Claire Marquis) Poursuivre…

Une monnaie locale à l’assaut de Paris l’année prochaine

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L'eusko, une des monnaies locales les plus florissantes de France (Crédit photo: ladepeche.fr)
L’eusko, une des monnaies locales les plus florissantes de France (Crédit photo: ladepeche.fr)

Avec quoi les Parisiens paieront-ils leurs courses en 2017? Possiblement avec des «Seines». L’appellation n’est pas encore définie, mais l’idée, si. La Mairie de Paris travaillerait très sérieusement sur un projet de monnaie locale à en croire les propos d’Antoinette Guhl, adjointe à la mairie de Paris. Si elle aboutit, cette devise devrait voir le jour dans moins d’un an, et côtoiera l’euro dans les portefeuilles des Parisiens. Une étude d’impact est actuellement en cours, et la marche à suivre se fera à la lumière des constats.

Quid de sa fonction, sa fiscalité ou encore des mesures d’accompagnement ? Celles-ci restent à déterminer, ajoute l’adjointe qui est aussi chargée de l’économie sociale et solidaire. «Elle pourrait servir à payer les cantines, les services de la ville par exemple. Rien n’est encore fixé mais la réflexion est ouverte,» peut-on lire dans Le Figaro.

Le principe d’une devise locale lui ne change pas, comme l’explique l’Institut pour l’Education Financière du Public. Le rendu de la monnaie s’effectue avec des pièces en euros. Toutes les monnaies locales sont adossées à la monnaie nationale, avec une unité de monnaie locale valant un euro (pour éviter des conversions qui donnent la migraine). La monnaie locale est mise en place par une association qui la gère avec l’aide d’un établissement financier. L’association fait adhérer des entreprises et des commerçants qui peuvent rejoindre son système. Ces derniers doivent alors souscrire à une charte éthique qui inclut des notions de respect de l’environnement et des conditions de travail essentiellement.

Pour porter ce projet à Paris, l’équipe constituée est présidée par Lucas Rochette-Berlon, fondateur du projet en janvier 2016. Ce dernier qui est décrit comme un militant écologiste et un démocrate veut «comprendre et changer le monde et cherche à créer les moyens de reprendre en main économie, démocratie et justice sociale grâce à la monnaie locale dont il a fait l’expérience en Provence», peut-on lire sur le manifeste pour les monnaies locales complémentaires intitulé « Une monnaie pour Paris ».

Un calendrier détaillé des événements passés et à venir peut aussi y être consulté. Ce mois de Septembre sera dédié à des campagnes sur les réseaux sociaux, des réunions publiques et la recherche de financements. Octobre s’annonce encore plus chargé avec des rencontres publiques pour concevoir la monnaie, son fonctionnement économique, son identité visuelle ajoutée à une consultation publique pour le choix du nom prévue en novembre. Les démarches pour créer la structure porteuse de la monnaie et la préparation de l’impression des billets se tiendra en décembre avec la mise en circulation de la monnaie estimée pour «début 2017».

Ces monnaies locales se veulent une riposte aux crises financières. […] Elles permettent de ralentir l’hémorragie financière, de renforcer la résilience et dynamiser l’économie locale indépendamment du contexte économique extérieur…

Pour certains observateurs, c’est un gaspillage de ressources et il y a plus urgent que cette lubie. «40 monnaies différentes dans notre pays, ça rime à quoi? », proteste un internaute. «Un Monopoly local aux frais du contribuable», ou encore «qui finance cette joyeuse troupe?» commentent d’autres… Mais certains chantent déjà les louanges de ce système, avec exemples à l’appui.

Ces monnaies locales se veulent une riposte aux crises financières. Particulièrement en vogue depuis la crise de 2008 chez les militants écologiques, elles permettent de ralentir l’hémorragie financière, de renforcer la résilience et dynamiser l’économie locale indépendamment du contexte économique extérieur, de se réapproprier le pouvoir d’agir, et de contribuer à l’éducation populaire entre autres.

Qu’elle soit appelée monnaie locale, complémentaire, citoyenne ou encore parallèle, il en existe plus de 2 500 aujourd’hui à travers le monde, avec une montée en flèche observée ces vingt dernières années. L’un des plus reconnus est le LETS (Local Exchange Trading System), un réseau d’échange soutenu par sa propre monnaie interne. Ce système qui a pour origine la ville de Vancouver au Canada y a fait une trentaine d’émules et plus de 400 au Royaume-Uni. L’Australie, la France, la Nouvelle-Zélande et la Suisse disposent de systèmes semblables.

Un exemple notable est la livre de Lewes, utilisée à Lewes, capitale de l’East Sussex, près de Brighton. Utilisée par les 16,000 habitants de cette ville du sud de l’Angleterre, elle s’offre même le luxe d’y détrôner son illustre frangine, la livre sterling nationale. Plus de soixante-dix sociétés et magasins acceptent cette forme de paiement.

Quant à la WIR suisse, vieille de 82 ans, elle ne se limite pas à une ville mais circule sur la totalité du territoire helvétique. Ayant contribué à la relance de l’économie du pays de 1934 à 1936, elle a su gagner la confiance des Suisses où plus de 60,000 petites et moyennes entreprises en particulier y sont toujours fidèles.

Un poissonnier du Pays-Basque se faisant payer en Eusko, la monnaie locale (Crédit photo : Laurence Fleury)
Un poissonnier du Pays-Basque se faisant payer en Eusko, la monnaie locale (Crédit photo : Laurence Fleury)

En France, une trentaine de monnaies complémentaires existent déjà, la première étant l’Abeille qui fut lancée en 2010 à Villeneuve-sur-Lot. Les plus performantes sont toutefois l’Eusko au Pays Basque, la Sol-Violette dans le Bassin toulousain, et la Gonette dans la métropole de Lyon avec respectivement 2700, 1850 et 1800 utilisateurs. Quant au sort de l’éventuelle devise parisienne, les paris sont ouverts…

Leng Ouch: une poigne de fer contre le trafic de bois

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Mr. Leng Ouch

Au mépris de sa vie, il a entrepris de lutter sans relâche contre le pillage des forêts de son enfance. Ce qui lui a valu d’être le récipiendaire des prestigieux Prix Goldman pour l’environnement pour la région Asie en avril dernier. Mais le trafic reprend, et le Zorro des bois du Cambodge doit reprendre du service illico. Poursuivre…

Tout le monde doit tirer avantage de l’économie de partage

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Economie partage 1Vous n’êtes ni un voyageur aguerri, ni convaincu par le fait  de dormir dans la chambre d’un étranger, mais connaissez certainement Airbnb – joyau de San Francisco et l’exemple le plus important d’une nouvelle économie de partage. Poursuivre…

Décroissance économique: une bonne nouvelle pour l’humanité

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Dcroissance

Ne laissez pas le mot « décroissance » vous intimider parce que nous ne parlons certainement pas de récession économique ou de la privation de la qualité dans nos vies. La décroissance est un concept qui a déjà provoqué les écologistes, les sociologues et les économistes bien longtemps avant qu’il ait émergé comme un mouvement intellectuel européen majeur en 2008 avec la conférence à Paris sur la « Décroissance économique pour la durabilité écologique et l’équité sociale ». Poursuivre…

Réinventer notre approche pour combattre le réchauffement climatique

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Un consensus se concrétise autour d’un fait très important: il est impératif que l’on passe à l’énergie propre rapidement. Cependant, même le meilleur des scénarios ne serait pas suffisant pour éviter une catastrophe climatique. Et pour cause : la combustion des fossiles ne représente qu’environ 70% de toutes les émissions de gaz à effet de serre. Les 30% restants sont issus de causes diverses que l’on doit également régler. Poursuivre…

Le sel sert à fournir de l’énergie à 75 000 familles au Nevada

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Credit: SolarReserve

Il ne faut pas que le soleil brille. Et pourtant, 75 000 foyers sont alimentés en énergie solaire au Nevada 24/7. Ceci est une première au niveau mondial, réalisée grâce au projet Crescent Dunes qui consiste en une installation révolutionnaire utilisant du sel fondu pour stocker de l’énergie.

Cette technologie est aussi connue comme l’énergie solaire concentrée. Elle a été conçue par SolarReserve, un des leaders mondiaux de projets d’énergie solaire à grande échelle. Avec une centrale solaire concentrée, plus de 10 000 miroirs mobiles, ou héliostats, reflètent de l’énergie solaire vers une tour centrale de 640 pieds de haut qui chauffe le sel à 1 050 degrés Fahrenheit.

Ce sel est utilisé à deux fins. Tout d’abord, il conserve des niveaux très élevés de chaleur, ce qui en fait comme une batterie thermique pouvant être utilisé jour et nuit, indépendamment du soleil. Deuxièmement, lorsque l’électricité est nécessaire sur la grille, le sel fondu est envoyé vers un échangeur de chaleur pour créer de la vapeur surchauffée dans le but d’alimenter une turbine à vapeur traditionnelle.

Redstone

Ce processus n’est pas si différent d’un combustible fossile classique ou d’une centrale nucléaire, sauf qu’il n’émet guère de carbone ou de déchets dangereux.  L’ensemble du projet a coûté un peu moins d’un milliard de dollars américains. SolarReserve a décroché un contrat de 25 ans pour alimenter NV Energy pour la somme de 135 dollars américains par mégawatt-heure. La tour produit 110 mégawatts d’énergie pendant 12 heures par jour, ce qui correspond à environ 1 million de mégawatts par an.

Cette méthode qui consiste à utiliser du sel est différente par rapport à la technologie photovoltaïque, qui exploite, quant à elle, les rayons du soleil sur des panneaux qui convertissent la lumière du soleil en électricité. Alors que les réseaux photovoltaïques ont de nombreux avantages et la technologie a été bien testée et éprouvée, sa plus grande lacune surgit lorsque le soleil joue aux abonnés absents.

Avec Crescent Dunes, ceci n’est plus un obstacle puisque les propriétés du sel permettent de maintenir la chaleur durant la nuit et de distribuer de manière constante l’énergie produite durant la journée.

Cette innovation permettra également aux centrales solaires à faire de grosses économies puisqu’il ne sera plus nécessaire d’avoir deux centrales pour pouvoir stocker l’énergie capturée durant la journée, à tour de rôle.

Outre Crescent Dunes, SolarReserve développe actuellement deux autres centrales solaires utilisant du sel. Ce projet vise à mettre sur pied la centrale thermique solaire Redstone dans la ville de Postmasburg en Afrique du Sud. Elle sera la première centrale utilisant de l’énergie solaire concentrée en Afrique. L’autre s’agit du projet d’énergie solaire Copiapó au Chili qui combinera l’énergie solaire concentrée ainsi que l’énergie solaire photovoltaïque. Cela serait une autre révolution énergétique dans ce pays sud-américain.

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La machine à recréer, nouvel outil de collecte sélective

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« Éco Entreprises Québec », un organisme à but non lucratif, perçoit des contributions des industries ayant mis sur le marché des emballages, des contenants et des imprimés, afin de financer les services publics de collecte sélective de déchets. Collaborant avec « Recyc-Québec », une référence en ce qui concerne la gestion des matières recyclables,  ils démarrent ensemble  une campagne en lançant  un slogan accrocheur : « Récupérer, c’est recréer ! ». Poursuivre…

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