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INSPIRER & AGIR – DES HISTOIRES QUI DONNENT ESPOIR

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Fadya NAZIRKHAN - page 3

Fadya NAZIRKHAN has 55 articles published.

Dordogne : un village fantôme renaît grâce à l’écologie

dans Solidarité par
Source : www.pexels.com

Le village de Saint-Pierre-de-Frugie en Dordogne avait l’allure désertique d’un village du Far West. Le temps s’y était presque arrêté jusqu’à ce que Gilbert Chabaud, élu maire de la commune, ne s’appuie sur l’écologie pour insuffler la vie à ce village mourant.

Source : saintpierredefrugie.fr
Source : saintpierredefrugie.fr

Lorsqu’un visiteur se rend à Saint-Pierre-de-Frugie en Dordogne aujourd’hui, il a sous ses pas une campagne verte.

Autour de lui, des terres vallonnées et boisées où des abeilles, des papillons et des oiseaux embellissent un paysage magnifique. Ce village qui abrite quelques 400 habitants respire enfin.

Pourtant, il y a une décennie, le paysage de Saint-Pierre-de-Frugie rimait avec la désolation.

Les rues s’effaçaient. Des maisons vides, l’unique école transformée en un bâtiment sans âme. Ce petit village était voué à l’abandon.

Lorsque Gilbert Chabaud est élu maire de la commune en 2008, il est résolu à faire de son mieux pour que son village natal renaisse de ses cendres, ayant à cœur à ce que les jeunes n’abandonnent plus le village pour rechercher un emploi en ville, et que les moins jeunes puissent y vivrent heureux.

Écologiste dans l’âme, il a alors la brillante idée d’interdire toutes formes de pesticides et de  traitements phytosanitaires, une décision que les quelques habitants ont accueillent initialement avec beaucoup de scepticisme jusqu’à ce qu’ils comprennent que cette idée n’est qu’une première phase d’un plan bien déterminé. Le nouveau maire est un visionnaire qui compte faire revivre le village grâce à la permaculture. Il voit loin. Il voit les habitants du village, notamment les agriculteurs, porteur d’une économie locale fondé sur l’agriculture bio.

Initiés à la permaculture, ces derniers se mettent à produire et à vendre des aliments bio.

Il y a 10 ans le paysage de Saint-Pierre-de-Frugie rimait avec la désolation. Aujourd’hui il est un modèle de renouveau économique et écologique !

Dans la même foulée, Gilbert Chabaud aménage un jardin collectif à l’entrée du village, offrant fruits et légumes bio ainsi que plantes médicinales. L’eau utilisée pour l’irrigation est puisée par un système hydraulique et écologique depuis l’étang voisin. Cette étape réalise, le maire acquiert des terres humides autour du village afin de lancer la prochaine étape de son projet- l’écotourisme.

Neuf sentiers de randonnée sont ouverts, et alors que les oiseaux et les insectes, avaient jadis disparus des lieux, ceux-ci reviennent, des randonneurs découvrent ce nouveau paysage flamboyant et écolo. Pour accueillir ces derniers, l’école abandonnée a été transformé en un gîte rural.

Coté scolarité, les écoliers suivent le système Montessori (pédagogie alternative) grâce à une enseignante qui a bien voulu être partie prenante de cette transformation globale du village.

Un bistrot-épicerie bio voit à sont tour le jour, offrant aux agriculteurs locaux l’opportunité de vendre leur propre production. Le crise économique ayant frappé le village quelques années plus tôt tourne à l’opportunité économique !

Source : www.pexels.com
Source : www.pexels.com

Grâce à la vente du lait de vache, de la viande bovine, du pain, de la charcuterie, du jus de fruits frais, du cidre et même de la bière, les habitants arrivent désormais à vivre aisément tout en restant au village.

Aujourd’hui, Gilbert Chabaud ne reste pas pour autant les bras croisés. Il travaille déjà sur son prochain projet, qui est de rendre le village de Saint-Pierre-de-Frugie complètement autonome en énergie. Un exemple pour d’autres ?

 

Le Keyhole Garden : Un potager familial pour combattre la malnutrition

dans Agriculture par
Source: i.imgur.com

Le «Keyhole Garden» est une technique potagère innovante visant à combattre la malnutrition dans des régions pauvres à travers le monde.

Elle se révèle déjà particulièrement efficace notamment dans des zones arides telles que l’Ouganda, le Lesotho ou encore le Guatemala.

Source: http://100under100.org/
Source: http://100under100.org/

Se traduisant littéralement par «jardins en forme de trou de serrure», le «Keyhole Garden» est un concept révolutionnaire de jardinage, instauré par des institutions charitables dans le but de venir en aide à des familles démunies et souffrant de la malnutrition.

Le «Keyhole Garden» est un petit potager simple et facile à mettre sur pied, même en espace restreint.  De forme circulaire et surélevée, ce potager est doté d’une fosse au centre qui sert de composteur ainsi que de distributeur d’eau.

Tout autour, il est protégé par une muraille de pierres. Afin d’assurer une diffusion lente et homogène des nutriments, des substrats faits de paille, de branchages ou même des canettes usées, faciles à trouver.

Ces potagers sont construits à proximité des maisons, ce qui les rend très accessibles et évite le besoin de parcourir de grandes distances pour s’en occuper.

Le « keyhole garden » : est une manière créative de faire sortir des familles de la pauvreté en utilisant des ressources facilement disponibles tels que les déchets alimentaires à portée de main…

Avec ce type de potager, les déchets trouvent une seconde vie. Épluchures de fruits et de légumes ou encore même l’eau usée, sont déposées dans la fosse au centre. Tout en se désintégrant, elles se transforment en compost et fournissent des éléments nutritifs au sol du potager.

Comme par magie, des variétés de plantes, de légumes et de fruits jaillissent de petite parcelle de terre.

Les familles obtiennent alors de la bonne nourriture à portée de main et les enfants, jadis mal nourris, peuvent grandir avec des produits frais venant enrichir leur alimentation.

De plus, les familles peuvent également revendre légumes et fruits en surplus, obtenant ainsi un revenu complémentaire.

Au Guatemala, le « Keyhole Garden » est aujourd’hui un apport fondamental de développement pour des familles vulnérables telle que les mères délaissées ou veuves, élevant seules leurs enfants.

Source: www.pexels.com
Source: www.pexels.com

Des institutions charitables, telle que Food for the Hungry, vont plus loin en proposant à ces familles, recettes et cours de cuisine afin que ces dernières puissent profiter et partager leurs connaissances.

En tant que groupes, les familles se soutiennent mutuellement, en mettant ce qu’ils ont appris en pratique.

Un réfrigérateur solaire pour lutter contre la famine

dans Innovation sociale par
Source: http://3blmedia.com/

Augmenter la production alimentaire ne suffit pas pour atteindre une génération «zéro famine». Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), environ 30% de la nourriture produite dans le monde est gaspillée avant même d’être consommée. En réduisant le gaspillage alimentaire, le monde peut indéniablement avancer vers vers l’éradication de la famine qui frappe encore nombreux pays africains.

Credit: https://www.changemakers.com
Credit: changemakers.com

Le gaspillage alimentaire est présent dans toute la chaîne d’approvisionnement pour diverses raisons. L’un des facteurs clés est l’absence de conservation des aliments et savoir faire. Ce problème est en voie d’être réglé grâce à la réfrigération solaire- un système révolutionnaire conçu par Arne Pauwels, un inventeur belge titulaire d’une Maîtrise en Développement des Produits de l’Université d’Anvers en Belgique.

Le jeune homme a développé ce système de réfrigération lors d’un voyage en Ethiopie pour des recherches universitaires.

Choqué par la quantité de nourriture gaspillée à cause de la chaleur, il a décidé de trouver une solution adéquate et durable.

Arne Pauwels a conçu le Wakatiun réfrigérateur solaire portable peu coûteux. Ce nom a été choisi pour sa signification, Wakati voulant dire le temps en swahili. Il pense que son invention permettra aux agriculteurs d’économiser du temps et de l’argent puisqu’ils doivent parcourir de très longues distances pour vendre leurs produits et que d’ordinairement, un bon nombre de ces produits alimentaires périssent durant ces trajets interminables. Le Wakati permet de conserver ces produits pendant le voyage et sert aussi à stocker des denrées alimentaires plusieurs semaines après la récolte, sans craindre que ces dernières deviennent impropres à la consommation.

Le Wakati d’Arne Pauwels est composé d’un boîtier portable contenant un ventilateur placé en face d’une petite cuve d’eau. Un panneau solaire générant 3 watts d’énergie alimente le ventilateur qui, à son tour, crée un microclimat frais et humide à l’intérieur de la boîte. Ce système permet de conserver les aliments de manière efficace puisqu’ils ne perdent pas leur humidité naturelle. Pour fonctionner, le Wakati n’a besoin que de 190 ml d’eau et consomme approximativement 1% de l’électricité nécessaire au fonctionnement d’un réfrigérateur conventionnel.

Credit: https://i.ytimg.com
Credit: i.ytimg.com

Ce réfrigérateur solaire a fait ses preuves en Afrique. Il permet de conserver environ 150 à 180 kg de fruits et légumes pendant 10 jours dans les pays où la conservation des aliments souvent ne dépasse pas deux jours. Ce microclimat crée en outre un environnement stérile à l’intérieur de la boîte.

Technologie d’impression 3D

Les premiers modèles Wakati ont été développés en Afrique avec des matériaux locaux. Arne Pauwels, homme de vision, a sans cesse continué d’adapter son réfrigérateur solaire afin qu’il soit le plus efficace possible et le moins cher quelque soient les conditions climatiques.

Il a récemment utilisé le même concept de réfrigération solaire pour fabriquer des réfrigérateurs solaires en se basant sur la technologie d’impression 3D. Déjà, 100 unités ont été réalisées avec l’aide de Materialise, une entreprise devenu leader sur le marché de l’impression 3D. La société a accepté d’épauler le jeune inventeur parce que sa vision de l’entreprise est de «créer un monde meilleur et plus sain ». La société, basée en Belgique, s’est également imposée comme le premier bureau du Prototypage Rapide dans la région de Benelux.

L’ONG néerlandaise Cordaid soutient aussi Arne Pauwels dans ses efforts à combattre la famine dans le monde. Un grand nombre de réfrigérateurs solaires fabriqué grâce à l’impression 3D ont déjà été distribués en Ouganda, Haïti et même jusqu’en Afghanistan, souvent frappée par la sécheresse et et les problèmes économiques.

Des panneaux solaires pour sauver les nomades de la Mongolie

dans Développement durable par
Source: https://i.kinja-img.com

La vaste steppe de la Mongolie est le foyer de l’un des derniers survivants des cultures nomades du monde. Même si elle s’étend sur plus de 96 5600 kilomètres carrés entre la Russie et la Chine, la Mongolie a une population de 3 millions d’habitants seulement, dont environ un quart est composée d’éleveurs nomades.

Source: http://volunteeringmongolia.org/
Source: http://volunteeringmongolia.org/

Avec la technologie qui devient de plus en plus accessible, les changements des modes de vie sont inévitables dans ce grand pays où environ 1,2 millions de citoyens habitent a Oulan-Bator, la capitale de la Mongolie.

Toutefois, ces conversions contribuent également à faire prospérer l’ancienne tradition nomade.

Afin de ne pas les obliger à délaisser leurs traditions et les steppes pour s’intégrer à la vie urbaine, le gouvernement a trouvé juste la solution idéale pour les aider à s’adapter à la modernisation de manière subtile mais efficace.

Avec l’aide de la Banque mondiale, le gouvernement mongol a mis des panneaux solaires à la disposition des nomades.

Le résultat : plus d’un demi-million de personnes représentant environ 70 % des éleveurs nomades du pays, ont aujourd’hui accès à l’électricité.

Cette formidable initiative est concluante dans l’évolution de la vie mongolienne dans les étendues de la steppe. En effet, le paysage s’était mis à s’altérer lentement.

Un bon nombre d’éleveurs nomades se sentaient obligés à faire leurs adieux aux traditions datant même avant l’ère de Gengis Khan.

Certains ont déménagé vers les zones urbaines à la recherche de l’éducation, de l’emploi et des commodités modernes.

Source: http://cdn1.bigcommerce.com/
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Cependant, le panneau solaire s’est avéré être une véritable bouée de sauvetage pour ce peuple qui avait peu ou pas accès à des services énergétiques modernes.

Non seulement respectueux de l’environnement, le panneau solaire, portable, permet aux éleveurs de le transporter avec eux tout le temps.

Les familles peuvent désormais se procurer des lampes électriques qui sont rechargées grâce à l’énergie solaire.

Ces panneaux les aident aussi à conserver les denrées alimentaires grâce a la réfrigération solaire.

Ces panneaux leur permettent également de charger leurs téléphones portables. En effet, nombreux sont les familles nomades qui envoient leurs enfants dans les villes pour être scolarisés.

Source: http://www.eurasianet.org/
Source: http://www.eurasianet.org/

Avant la venue des panneaux solaires, les éleveurs n’avaient pas de moyen pour charger les portables et de ce fait, ne pouvaient pas communiquer de manière constante avec les enfants.

Les nomades de la Mongolie peuvent aujourd’hui se permettre d’avoir des téléviseurs et des radios alimentés par l’énergie solaire des panneaux.

Tout en menant une vie en déplacement constant, ils restent bien informés, particulièrement en termes de prévisions météorologiques afin de planifier leurs trajets judicieusement.

Permaculture : Le plateau de Lœss en Chine renaît de ses cendres

dans Permaculture par
Credit: http://res.cloudinary.com/

Le plateau de Lœss est connu comme étant le berceau de la civilisation chinoise. Autrefois un écosystème nourricier vierge, il a fini par être complètement ravagé, entraînant des millions d’habitants dans la pauvreté.

Credit: http://www.permaculturenews.org/
Credit: http://www.permaculturenews.org/

Toutefois, grâce à un projet basé sur la permaculture, le plateau faisant environ la taille de la France et s’étendant sur 640 000 kilomètres carrés, respire à  nouveau et environ 2,5 millions de personnes habitant la région ont même pu voir leur vie s’améliorer de manière étonnante.

Le plateau de Lœss s’étend sur une partie des 7 provinces chinoises- Qinghai, Gansu, Ningxia, la Mongolie intérieure, le Shaanxi, le Shanxi et le Henan. Des restes fossiles prouvent que les humains et leurs ancêtres ont vécu ici pendant plus de 1,5 millions d’années.

C’est la terre où le Han, le Qin, le Tang et beaucoup d’autres magnifiques dynasties chinoises ont prospéré alors qu’elle était encore particulièrement fertile.

Cependant, l’activité humaine a non seulement donné naissance à une civilisation magnifique mais a aussi entraîné la dévastation écologique presque totale de ce vaste territoire.

Des siècles d’agriculture non durable sur ces terres ont provoqué l’érosion des sols et des inondations atteignant des proportions alarmantes. Les nutriments du sol se sont épuisés; les mauvaises récoltes et la pauvreté se sont répandues dans toute la province. Chaque génération qui voyait le jour dans la région ne s’est pas préoccupé de la dégradation de l’environnement.

china farmer
Source: www.pexels.com

Les eaux du fleuve Jaune aussi connu comme Huang He et qui est le deuxième plus long fleuve de Chine, sont devenu insalubres. Les inondations saisonnières ont été de plus en plus souvent suivies par la sécheresse et la famine. Les forêts défrichées, les cultures vivrières ne prospéraient plus là où il y a des siècles, cette terre hautement fertile a donné naissance au groupe ethnique le plus peuplé du monde.

Aucun espoir n’a plus semblé permis, et alors que durant 9 500 ans, l’agriculture sédentaire a prospéré, le plateau de Lœss a depéri.

Pourtant, il y a un peu plus d’une décennie, le gouvernement chinois a eu la vision ambitieuse de lancer un projet pour tenter de ressusciter ces terres avec la permaculture, projet initié en 1995 grâce à un financement de 300 millions de dollars américains de la Banque Mondiale.

Des politiques claires ont été instaurées sur le régime foncier pour définir les droits et responsabilités des agriculteurs pour chaque champ en terrasse et chaque zone de plantation d’arbres dans le projet. Une loi a été instituée interdisant rigoureusement l’abattage des arbres dans la région. Le gouvernement a aussi interdit la plantation sur les pentes raides ainsi que le libre pâturage des moutons et des chèvres sur les lieux.

Et aujourd’hui, les collines dénudées respirent enfin avec la fraîcheur des herbes, des buissons et des arbres. Des oiseaux et des insectes qui avaient disparus sont aussi de retour dans la région. Cette transformation verdoyante contraste merveilleusement avec la désolation d’il y a une décennie.

Les terres agricoles sont redevenues riches en produits et animaux, menant même à un boom économique. Le tourisme y fleuri de manière significative, soutenant la prospérité sur le plateau de Lœss.

La femme indienne : Face cachée de la force nourricière d’une péninsule

dans Agriculture par
india featured

Elle se dévoile peu à peu. Elle se fait même reconnaître désormais comme étant la force nourricière de l’Inde. Elle- c’est la femme indienne.

L’Inde est le foyer du quatrième secteur agricole le plus grand au monde. Le pays compte environ 180 millions d’hectares de terres agricoles avec 140 millions qui sont constamment cultivées. Pourtant, la perte de la biodiversité en Inde et les cultures vivrières sont devenues des préoccupations sérieuses pour la sécurité alimentaire et la durabilité du secteur agricole en Inde.

Dans l’Himalaya indien un pair de taureaux travaille pendant 1 064 heures, un homme, 1 212 heures, et une femme 3 485 heures en une année dans une ferme d’un hectare, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.

C’est un chiffre qui illustre la contribution importante des femmes à la production agricole

En Inde, où un système patriarcal est profondément enraciné, seulement 13% des terres agricoles est détenu par des femmes même si depuis des éternités, le pays célèbre le « Lohri », la fête de la moisson ou le «puja navadhanya », qui se traduit au culte de neuf céréales et que les deux cérémonies glorifient le rôle des femmes dans l’agriculture et de la fertilité et de l’importance de l’environnement et de la biodiversité.

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Mais les données sont entrain de changer. Positivement. Dans différents états de cette grande péninsule, des voix se font entendre pour que l’égalité des genres soit promue et pour que les femmes obtiennent le même droit que les hommes pour devenir propriétaires des terres, surtout qu’elles sont fortement impliquées dans la plantation, la récolte et autres aspects de la gestion agricole.

En fait, il n’y a guère une activité dans la production agricole, à l’exception du labourage, dans laquelle elles ne sont pas activement impliquées.

Le lien entre les femmes agricultrices et la santé environnementale est maintenant reconnue comme étant non seulement cruciale pour la subsistance et la survie. Le lien des femmes à la terre se reflète dans leurs connaissances des variétés végétales.

Les dés sont déjà jetés dans l’état indien de l’Odisha. La politique des droits fonciers des femmes y est récemment venue à maturité. Ceci signifie que des milliers de femmes célibataires ont reçu leur propre terre. Historiquement, les femmes ne recevaient que la terre si elles vivaient seules, mais traditionnellement les veuves, les épouses abandonnées et les femmes célibataires restent avec la famille élargie, ce qui les rendait inéligibles.

Bien que la majorité de la main-d’œuvre féminine en Inde soit engagée dans l’agriculture, la plupart des femmes ne disposent pas de droits fonciers. Dans plusieurs régions en Inde, la plupart des femmes travaillent la terre nuit et jour sans pour autant détenir le moindre droit sur la propriété qui appartiennent dans la majorité des cas aux hommes de la famille.

Depuis des siècles, la discrimination sexuelle s’est incrustée à plusieurs niveaux: les femmes gèrent tous les aspects du travail agricole, mais ne sont pas considérés comme des agricultrices. Elles travaillent dur dans les champs, mais ne sont pas propriétaires. Elles sont des maillons incontournables dans la récolte, mais  ce sont les hommes qui contrôlent la vente et les revenus.

Toutefois, l’élan de solidarité se répand et les femmes dans plusieurs regions reçoivent également le soutien des organisations non-gouvernementales ou autres associations pour devenir indépendantes en s’investissant dans l’agriculture.

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A titre d’exemple, dans la petite région de Sundarbans en Inde, Rita Kamila est une femme qui est déjà connue comme étant une agricultrice moderne avec le soutien de l’association Development Research Communications and Service Center qui utilise des donations du Global Greengrants Fund pour s’assurer que les régions rurales ont de quoi se nourrir. L’agricultrice est même parvenue à intégrer le bétail et le poisson dans sa ferme en utilisant des principes écologiques.

Rita Kamila a également installé un biodigesteur qui génère du combustible pour la cuisson à partir de déchets agricoles, ainsi que des effluents d’élevage, qui sont judicieusement recyclés pour servir de fertilisant.

Tout comme Rita Kamila, d’autres agricultrices indiennes sont soutenues  et font partie des  collectifs pour échanger des connaissances, partager des semences bio, et apprendre à  poursuivre les pratiques agricoles bio et durables.

Afrique : Une Grande Muraille Verte pour sauver des habitations de la désertification

dans Environnement par
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Elle s’érige à grands pas et pourrait même devenir une des merveilles du monde.

Lancé en 2012, la Grande Muraille Verte, faite de végétation et s’étendant sur des milliers de kilomètres à travers l’Afrique pour ralentir la propagation du désert du Sahara, prend forme.

great green wall 3

Depuis que la plantation a commencé en 2012, des progrès significatifs ont été accomplis.

Au final, cette  Grande Muraille Verte devrait s’étendre sur approximativement 14 000 km avec une bande d’arbres et d’arbustes commençant sur la frontière sud du désert du Sahel du Sahara, traversant onze pays et terminant à l’ouest de Djibouti sur la côte de l’Océan Indien.

Depuis que la plantation a commencé, au Sénégal, 11 millions d’arbres ont été planté sur une superficie de 27 000 hectares. Des arbres indigènes qui ne nécessitent pas d’arrosage.

Un bon nombre d’animaux-tels des antilopes, des lièvres, et des oiseaux- qui avaient disparu de ces régions depuis plus de cinquante ans, sont réapparus.

Le Sénégal a aussi largement planté des arbres d’acacia qui peuvent être récoltées pour la gomme arabique, une substance utilisée pour la fabrication de produits pharmaceutiques et les boissons gazeuses.

D’autres arbres indigènes sont plantés afin de maximiser l’ombre et éviter les pertes et les arbustes où peut paître le bétail.

Au Nigeria, 20 000 emplois ruraux ont été créés dans le sillage de ce projet. Au Mali, au Burkina Faso et au Niger, environ deux millions de semences et plantes ont été mis en terre.

Adopté par l’Union africaine en 2005, le projet Grande Muraille Verte a été lancé avec la somme de 4 milliards de dollars américains. Ce financement a été rendu possible grâce aux signataires du sommet historique du changement climatique de l’ONU à Paris (COP21).

D’autres promesses ont été faites par la Banque mondiale et le gouvernement français, l’un des principaux anciens colonisateurs du continent.

Depuis les années 1950, les gens ont rêvé de planter un vaste mur d’arbres pour retenir les sables d’épandage du désert du Sahara.

Si la tendance de la désertification actuelle se poursuit les deux tiers des terres arables pourraient être perdues.

Green Great wall 1

« La Grande Muraille Verte est beaucoup plus qu’une plantation d’arbres. Il s’agit du renforcement de la résilience des communautés et le développement de projets durables pour donner aux jeunes des raisons de rester chez eux » a déclaré Camila Nordheim-Larsen de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification au Thomson Reuters à Dakar.

En effet, cette immense ceinture verte devrait stopper la désertification qui pourrait autrement forcer environ 60 millions d’Africains à quitter leur foyer, provoquant des migrations massives.

Hormis ceci, cette muraille de végétation pourrait également aider à absorber jusqu’à 250 millions de tonnes de carbone de l’atmosphère.

Le Zéro-déchet ou lorsque le simple citoyen se fait guerrier écolo

dans Citoyen Responsable par
recycling

Que faisons-nous pour alléger notre empreinte écologique ? De plus en plus de personnes consciencieuses à travers le monde se posent cette question. Afin d’apporter leur pierre à l’édifice pour protéger et conserver notre planète, des simples citoyens se sont mis à joindre une mouvance écologique- le Zéro-déchet aussi connue comme le Zero Waste internationalement. Poursuivre…

Un nouveau genre de combustible pour soulager les familles au Bhoutan

dans Technologie par
Dazin fuel cookies

La fumée nocive produite dans des habitations lorsque du charbon, du bois ou du fumier sont utilisés comme combustibles de cuisson, tue des centaines de personnes par jour. Poursuivre…

Une tente solaire consolide le gagne-pain des pêcheurs au Malawi

dans Innovation sociale par
fishermen

La tente de séchage solaire contribue à offrir une vie meilleure à toute une communauté de pêcheurs Malawites. Car non seulement elle leur apporte le sourire, mais elle remplit également leur porte-monnaie. Poursuivre…

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