Les amateurs de whisky se sentiront comme chez eux dans les barriques de Findhorn. Fabriquées à partir de cuves géantes de whisky, cette demeure a été la première habitation permanente avoir été érigée en 1986. Cette maison de whisky déploie l’art de l’éco-vie à une communauté de 500 résidents.
Une expérience d’apprentissage transformationnelle unique avec soi, les autres, l’esprit et la nature… Ce train de vie idyllique, il est possible de le mener autour de la baie de Findhorn, au nord de l’Ecosse.
La Fondation Findhorn a éduqué les gens dans l’art de vivre en harmonie avec la nature pendant plus de cinq décennies. Autrefois l’emplacement d’un parc à caravanes, l’éco-village est maintenant est le foyer de 500 résidents permanents avec des maisons de toutes formes et tailles, mais avec un thème commun – la durabilité.
La durabilité coule à travers tous les aspects de la vie dans cette communauté
Construites à partir de cuves immenses de whisky, les maisons ont été les premières habitations permanentes à être construites dans la célèbre communauté aux valeurs spirituelles bien ancrées. L’idée de réutiliser les barriques est venue de Roger Douda, un résident américain dont les liens avec Findhorn remontent à quatre décennies, et qui a construit le premier prototype en 1986. «Je pensais que c’était un exercice assez novateur de recyclage. Je suis allé chercher du bois de chauffage d’une scierie, à 16 km au sud de Findhorn, et ils m’ont emmené à cet entrepôt où ils avaient démonté six grandes cuves de la distillerie Haig et Haig après un incendie.
Roger Douda s’est ensuite demandé ce qu’il pouvait bien en faire. Plusieurs possibilités lui venaient à l’esprit. Le plan initial était d’utiliser les barils pour agrandir le centre communautaire ou encore d’y loger une nouvelle école basée sur l’éthique éducative du philosophe autrichien Rudolf Steiner. «Mais les parents étaient contre l’idée que leurs enfants soient éduqués dans des cuves de whisky, » explique Roger Douda.
C’est alors qu’ils ont décidé de construire des maisons à la place. Quatre maisons faites de barriques supplémentaires ont suivi et aujourd’hui, le site de 30 arpents possède des dizaines de logements permanents.
Longtemps raillé pour ses tendances hippies, Findhorn est devenue ces dernières années un centre d’intérêt pour l’écologisme. Ainsi, elle attire aujourd’hui des milliers de visiteurs chaque année venant du monde entier pour s’instruire dans l’art de l’éco-vie.
La durabilité coule à travers tous les aspects de la vie dans cette communauté, de sa «machine vivante» – un système biologique de traitement des eaux usées – à des chaudières à biomasse et des éoliennes qui fournissent environ 20% des besoins énergétiques de l’ association.
Roger Douda, qui est maintenant âgé de 74 ans, explique qu’il a eu un mode de vie qui lui a été pénible financièrement, mais dit s’être enrichi spirituellement et est plus connecté que jamais. «Nous faisons partie de ce que l’on appelle le Réseau Écovillage Mondial qui comprend plusieurs milliers d’initiatives comparables dans le monde», dit-il. «Lorsque nous avons acheté le parc à caravanes, l’idée était de créer un lieu qui serait en harmonie avec la planète dans son ensemble. À cet égard, je pense que nous avons fait des choses merveilleuses, en particulier avec la machine vivante et le parc éolien. Nous sommes en avance écologiquement parlant. »