Ces modèles de développements plus sobres et plus propres que sont les territoires à énergie positive ont le vent en poupe en France. C’est un projet intégral qui oscille autour de six axes avec en fil rouge des projets concrets pour un passage énergétique et écologique en douceur. Jusqu’ici 442 collectivités se sont engagées dans cette démarche.
La première action prioritaire demeure une baisse dans la consommation d’énergie électrique qu’il soit dans les lieux ou bâtiments publics. Après une certaine heure, les lumières seront éteintes.
La deuxième action est une réduction substantielle de la pollution causée dans le domaine du transport. Des transports verts (électriques ou ceux n’émettant pas ou peu de CO2) seront encouragés en sus d’une réduction du parc automobile en prônant les transports en commun et le covoiturage.
Les énergies renouvelables devront avoir droit au chapitre. Des panneaux photovoltaïques seront placés sur les équipements publics en utilisant au maximum l’énergie solaire ou à vent pour les alimenter.
La biodiversité sera sauvegardée avec l’abolition de l’usage de pesticides dans les espaces verts publics et le déploiement d’une agriculture durable en ville.
Une sensibilisation tous azimuts des habitants à des actions durables.
Une guerre sans merci sera déclarée contre le gaspillage et l’augmentation des déchets. Avec l’abolition irrévocable des sacs plastique en janvier 2017, des démarches seront entreprises pour un recyclage amélioré.
Les cantines scolaires auront un meilleur approvisionnement en nourriture. Cette démarche va de pair avec l’apprentissage au b.a.-ba des aspects environnementaux dans les écoles et une sensibilisation tous azimuts des habitants à des actions durables.
La ministre de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer s’est jetée personnellement dans cette initiative. Ségolène Royal a réuni ceux concernés par cette transition énergétique. Elle a profité pour apposer sa signature pour 93 nouvelles conventions de territoires à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV). Désormais, on compte 442 territoires engagés dans la transition énergétique.