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novembre 2016 - page 2

Le Jardin d’Eden polaire : La plus vaste zone marine protégée au monde

dans Environnement par
Source: marinemammals.gov.au

Cet accord international se définit comme un gage de confiance pour la protection de la vie marine. Vingt-quatre pays se sont unis pour déclarer une étendue de plus de 1,5 million de kilomètres carrés de la mer de Ross en Antarctique la plus grande zone marine protégée du monde. Ce site exceptionnel est considéré comme étant le « Jardin d’Éden polaire ». La décision, rendue publique le 28 octobre 2016, est acclamée dans le monde entier par les écologistes.

La mer de Ross. Source: sciencemediacentre.co.nz
La mer de Ross. Source: sciencemediacentre.co.nz

La surface désignée représente approximativement la superficie totale de la France et de l’Espagne réunies. La pêche industrielle, qui a eu des effets désastreux non seulement dans la région elle-même, mais aussi sur d’autres mers, y sera complètement interdite. Cette décision est le fruit des votes unanimes des délégués lors de la dernière réunion annuelle de la Commission pour la conservation de la vie marine de l’Antarctique (CCAMLR) en Australie. Ce résultat est l’aboutissement de cinq années de négociations, de revues scientifiques et de politiques constantes ainsi que d’une diplomatie de principe sur le sujet.

La mer de Ross est connue comme l’une des plus grandes régions sauvages de notre planète. Elle abrite plus de la moitié de la population des épaulards de la mer de Ross, qui sont des baleines tueuses. La région est également l’habitat du manchot d’Adélie et du manchot empereur, ainsi que celui des espèces benthiques et des espèces qui se tiennent à mi-eaux. Sept types de poissons sont endémiques à la région.

Selon le chef de l’ONU pour l’environnement, Erik Solheim, il est crucial que la mer de Ross soit sauvegardée comme un patrimoine pour les générations futures. Le scientifique américain David Ainley, qui a été parmi les premiers écologistes à défendre activement la protection de cette zone marine il y a quatorze ans, qualifie la mer de Ross comme l’un des écosystèmes marins les plus intacts sur Terre :

Elle a beaucoup plus de valeur en tant qu’écosystème marin intact qu’en tant que zone de pêche

Source: thesun.co.uk
Source: thesun.co.uk

La décision de convertir le Jardin d’Eden polaire en une zone protégée aidera à préserver l’incroyable biodiversité de la vie marine dans la région qui est restée abondante depuis des milliers d’années. La surpêche industrielle, qui perturbe l’écosystème marin, était perçue comme une menace et devait être interdite. Un changement dans la chaîne alimentaire ainsi que la dégradation du territoire lui-même auront les mêmes effets néfastes que ceux enregistrés ailleurs, tels les proliférations d’algues toxiques ou l’apparition des zones mortes privées d’oxygène.

La protection de la mer de Ross aidera à stabiliser le nombre de Krill antarctique qui est l’aliment de base pour une pléthore d’espèces comme les baleines et les phoques, et qui croissent dans la région. La montée des nutriments des eaux profondes est transportée par les courants vers les mers du monde entier, fournissant ainsi de la nourriture aux espèces marines à travers la planète.

Le Jardin d’Eden polaire sert, en outre, de laboratoire vivant pour les scientifiques. Ces derniers ont commencé à explorer le site il y a environ 170 ans, alors que les données enregistrées à un rythme constant datent de plus de 50 ans. Les éléments d’information disponibles dans la zone aident les scientifiques à tirer des conclusions fiables et à avoir une meilleure compréhension des changements écologiques et environnementaux, en particulier en ce qui concerne le climat.

Donald Trump et le protectionnisme énergétique

dans Editorial par
Trump Fr

Les États-Unis d’Amérique ont un nouveau président. Le triomphe de Donald Trump  n’est certainement pas dû à son engagement envers les questions vertes par rapport à sa rivale Hillary Clinton. Mais, quand même, le prochain locataire de la Maison Blanche propose un plan énergétique pour une Renaissance Américaine.

Dans les années soixante-dix, l’environnement était une question de grande importance pour un petit nombre de personnes aux États-Unis. De nos jours, il est d’une importance primordiale pour la suprématie locale, régionale et nationale. A tel point que les deux candidats avaient soigneusement présenté leur projet pour le pays de l’Oncle Sam. Ici, c’est Hillary Clinton qui avait un projet environnemental clair et bien défini pour les électeurs, ce qui aurait dû constituer un avantage concurrentiel. Cela a été clairement vu dans les résultats où les écologistes américains ont voté massivement pour la candidate du Parti démocrate.

Mais il faut aussi se rendre à l’évidence qu’Hillary Clinton a soufflé le chaud et le froid sur certaines questions sensibles (en particulier son soutien passé pour le fracking – la fracturation hydraulique) dans le programme connu comme le ‘Global Shale Gas Initiative’.

Toutefois rendons à César ce qui lui appartient.  Donald Trump a été fidèle à son habitude, avec son franc-parler, quitte à faire des dégâts, comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Il n’a pas hésité à annoncer que l’Agence de protection de l’environnement (EPA) sera dissoute sous sa présidence. Donald Trump est allé jusqu’à annoncer qu’il va « annuler l’accord de Paris sur le climat» et que le changement climatique est «un canular créé par et pour les Chinois afin de rendre l’industrie manufacturière américaine non compétitive» alors qu’Hillary Clinton a défini le changement climatique comme « une menace urgente et un défi de notre temps. »

Est-ce que les américains ont été séduits par les propos du Républicain face à la Démocrate qui se rangeait plus du côté des industries pétrolières et gazières? Sans tambour ni trompette, Donald Trump a fait son petit bonhomme de chemin avec son plan énergétique. C’est quoi au juste cette renaissance énergétique américaine qu’il propose avec un risque accru que le protectionnisme occupe une place centrale dans les politiques commerciales ou énergétiques?

Trump Fr 1

Donald Trump veut rendre l’Amérique complètement indépendante en énergie, créer des millions d’emplois et protéger l’air pur et l’eau propre. « Nous conserverons nos habitats naturels, nos réserves et nos ressources. Nous déclencherons une révolution énergétique qui apportera de vastes richesses nouvelles à notre pays », disait-il. Dans la foulée, il compte imposer la domination américaine en matière d’énergie comme un objectif stratégique de politique économique et étrangère des États-Unis.

Le Président élu voudra aussi « encourager l’utilisation du gaz naturel et d’autres ressources énergétiques américaines qui permettront à la fois de réduire les émissions mais aussi de réduire le prix de l’énergie et d’accroître notre production économique».

Donald Trump souhaiterait aussi exploiter ce qu’il évalue à 50, 000 milliards de dollars américains de pétrole et de gaz naturel, ainsi que des centaines d’années de réserves de charbon propre inexploités. Cela permettrait aux Etats Unis « de rester totalement indépendants de toute nécessité d’importer de l’énergie du cartel de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ou de toute nation hostile à nos intérêts».

Donald Trump va approuver la construction de l’oléoduc Keystone au Canada mais il souligne que « les américains devraient avoir une partie des profits et c’est comme cela que les USA deviendront plus riches ».

Il est prévu qu’il annule toutes les actions non constitutionnelles de l’exécutif, les mémorandums et les ordres du président Obama. Donald Trump a aussi pris l’engagement d’éliminer tous les obstacles à la production énergétique responsable, créant au moins un demi-million d’emplois par an, injectant 30 milliards de dollars dans des salaires plus élevés et une énergie moins chère.

Alors que le Sénat et le Congrès seront tout acquis à sa cause, il est attendu que Donald Trump légifère pour protéger les intérêts américains en matière environnementale et dans le domaine des énergies. Donald Trump est un optimiste. Mais il est craint que son mantra antimondialisation étende le protectionnisme non seulement aux Etats-Unis mais également à travers le monde.

France: Des éoliennes flottantes bientôt en Méditerranée

dans Energie renouvelable par
source: consostatic.com

C’est parti ! La France installera très bientôt des éoliennes flottantes en Méditerranée. Dans un communiqué du 3 novembre 2016, Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, a déclaré que les services des entreprises EDF Energies Nouvelles (EN) et l’association Engie/EDPR/CDC ont été retenus pour la réalisation de ce projet.

source: france-energies-marines.org
source: france-energies-marines.org

Cet appel à projet s’inscrit dans le cadre des Investissements de l’avenir, visant à déployer des fermes pilotes d’éoliennes flottantes, réparties dans quatre endroits favorables en Méditerranée et en Bretagne. Les deux régions identifiées où ces fermes seront installées sont la zone de Faraman en Provence-Alpes-Côte d’Azur et au large de Leucate, dans le département de l’Aude. A Faraman, c’est le projet « Provence Grand Large » qui sera réalisé par EDF EN. Trois éoliennes flottantes seront fournies par la compagnie Siemens alors que les flotteurs le seront par SBM et l’Institut IFP EN.

A Leucate, c’est le projet « Les éoliennes flottantes du golfe du Lion » qui sera conçu. C’est le consortium Engie, la Caisse des dépôts et le portugais EDP Renewables qui assurera la mise en œuvre. Quatre éoliennes flottantes fournies par General Electric y verront le jour alors que les flotteurs semi-submersibles seront ceux d’Eiffage Métal. Les deux projets pourront produire une puissance unitaire de 5 mégawatts (MW) minimum.

En juillet dernier, deux autres sociétés – le consortium Eolmed et Quadran, ainsi que Eolfi et CGN Europe Energy- ont été retenues dans le cadre de ce même projet. Ces deux candidats exécuteront les travaux pour les fermes d’éoliennes flottantes dans la zone de Gruissan en Méditerranée ainsi que dans la zone de Groix en Bretagne. Ces éoliennes devront générer 6 à 12 MW.

La technologie « WindFloat », développée par Principle Power en Aix-en-Provence, sera adoptée pour les projets. Installé au large du Portugal il y a cinq ans, ce prototype a déjà fait ses preuves. De ce fait, l’éolienne prototype « WindFloat » passe au stade de la construction. Selon le holding l’ayant testé, le prototype a même dépassé les attentes :

WindFloat a su faire face à des vagues de plus de 17 mètres de hauteur et des vents dépassant 60 nœuds (110 km/h), tout en offrant 17 GWh d’électricité au réseau local

Au large de Leucate. Source: grandsgites.com
Au large de Leucate. Source: grandsgites.com

Contrairement aux éoliennes traditionnelles installées en mer, ces éoliennes flottantes dites « offshore » peuvent être développées dans des eaux plus profondes que d’habitude. L’éolienne innovatrice maritime ne s’érige plus d’une fondation fixée mais d’une fondation flottante, stabilisée par des câbles cloués au fond marin.

L’installation des éoliennes flottantes se fait aussi beaucoup plus facilement. Elles peuvent être assemblées directement dans des zones portuaires, limitant ainsi des travaux en mer qui s’avèrent très coûteux. Idem pour la maintenance et le démantèlement.

Loin des côtes, les éoliennes auront également un impact moins visuel contrairement à leurs compères conventionnels qui sont souvent critiqués comme étant des monstruosités visuelles. Un autre avantage est que ces éoliennes installées en haute mer – allant même jusqu’à une profondeur de 200 mètres – pourront capter des vents encore plus puissants pour produire encore plus d’électricité verte.

France : des sacs biosourcés remplacent les sacs plastiques traditionnels

dans Environnement par
sacs

C’est un pas de plus vers la filière verte dans l’Hexagone : fini les sacs en plastique à usage unique pour les fruits et légumes à partir du 1er janvier 2017. A l’approche de cette date, les entreprises françaises proposent des sacs biosourcés (composés de matière organique et de plastique totalement dégradable) Poursuivre…

Le Maroc fera étalage de ses mosquées vertes à la COP22

dans Développement durable par
morocco-casablanca-hassanii-mosque

Gourmands en énergie, ces majestueux édifices sont appelés à être réhabilités. En marge de la conférence sur le réchauffement du climat (COP22) qu’il accueille à partir d’aujourd’hui à Marrakech, le Maroc a lancé un projet ambitieux tant que symbolique pour transformer 600 de ses mosquées en vert d’ici 2019. Poursuivre…

Football: Quand les terrains s’illuminent grâce à l’énergie des joueurs

dans Energie renouvelable par
Source: 37.188.110.186

La conscience écologique s’infiltre dans le football. Lors d’un match de foot, un attaquant peut courir entre 10 à 11 kilomètres alors qu’un défenseur peut parcourir entre 10 à 12.5 kilomètres. Plusieurs pays, tels le Brésil et le Niger, en profitent pour utiliser l’énergie des joueurs afin d’éclairer les terrains de foot de manière écologique.

Credit: Telegraph
Credit: Telegraph

Le premier pays à avoir adopté cette technique innovante est le Brésil. Il y a deux ans, Mineira, une favela de Rio de Janeiro, s’est équipée d’un terrain de foot unique en son genre. Doté d’une pelouse artificielle créée par la start-up britannique Pavegen, le terrain permet de convertir l’énergie générée par les déplacements des joueurs en électricité. Subséquemment, cette électricité sert à éclairer le terrain de foot une fois la nuit tombée. L’inauguration de ce terrain de foot révolutionnaire a même valu la présence du roi du foot Pelé.

La  compagnie Pavegen, qui se qualifie comme un des pionniers de la technologie propre, a conçu cette pelouse artificielle avec environ 200 plaquettes. Ces dernières sont faites de 80% de matériaux recyclés, notamment des vieux pneus en caoutchouc provenant des camions. L’énergie cinétique obtenue par les mouvements des joueurs se transforme ensuite en électricité. Cette énergie permet ensuite d’alimenter jusqu’à six projecteurs autour du terrain de foot.

En 2015, c’est à Lagos au Niger que le groupe pétrolier Shell a inauguré le premier terrain de foot de l’Afrique dont l’éclairage est produit de la même manière que celui du stade à Rio de Janeiro. Dans cette ville, qui est la plus peuplée de l’Afrique, de nombreuses infrastructures publiques sont délaissées. Ce projet a été lancé dans le cadre du programme #makethefuture de Shell dans le but d’innover en matière d’énergie tout en approvisionnant différentes communautés dans le besoin. La compagnie pétrolière s’est associée avec Pavegen pour réaliser ce projet.

Concernant le terrain de foot à Lagos, il a fallu placer 90 dalles électroniques sous la pelouse. Ces dalles permettent de convertir l’énergie cinétique des joueurs en mouvement, en électricité. Cette dernière peut être utilisée aussitôt ou stockée dans des batteries pour des usages ultérieurs.

Chaque appui sur une dalle génère entre 4 à 7 watts d’électricité

A Lagos, ce système permet d’alimenter six projecteurs LED dans le stade. Pour devenir encore plus écologique, ce stade s’est également doté de panneaux solaires pour produire de l’électricité qui est utilisée à d’autres fins dans les locaux.

Credit: posibl.com
Credit: posibl.com

Pavegen, quant à elle, vise plus loin. Aujourd’hui, seulement 25% du continent africain a directement accès à de l’électricité. Ce système basé sur l’énergie piézoélectrique, peut éventuellement fournir de l’électricité dans des endroits qui n’en ont guère accès. Déjà, plusieurs villes ont adopté l’installation de Pavegen. On peut les trouver dans des discothèques ou encore sur le sol au Terminal 3 de l’aéroport d’Heathrow.

Les Jeux Olympiques de Londres ainsi que le marathon de Paris en 2013 ont permis de tester cette technologie ingénieuse. Afin de la rendre plus accessible, Pavegen continue ses recherches pour faire baisser le coût.

Blacksmith : un café artisanal à l’écoute de l’environnement

dans Citoyen Responsable par
Coffee fr

Dans ce café texan, point d’arome ou d’additifs artificiels. Les tasses sont recyclées ou compostées aussi bien que les grains de café et les déchets alimentaires qui sont distribués aux agriculteurs locaux… Plus que simplement servir le café, Blacksmith porte une attention sans faille à la responsabilité sociale, éthique et environnementale, afin que tout le monde puisse siroter son café la conscience tranquille. Poursuivre…

Ile-de-France : La ferme de Gally propose une agriculture responsable

dans Agriculture par

Trente ans après sa création, la ferme de Gally dans les Yvelines est en cours de reconversion biologique. Ainsi, sa récolte 2016 comprenant 40 hectares de céréales sera certifiée bio – une étape toute naturelle après des décennies d’une agriculture où les produits chimiques sont utilisés de manière restreinte et réfléchie. Poursuivre…

La France devient le premier pays au monde à construire une route photovoltaïque

dans Energie renouvelable par
Credit: © Joachim Bertrand / COLAS

C’est la route du futur. Photovoltaïque et intelligente, elle peut capter l’énergie solaire et produire de l’électricité de manière directe. Elle peut également transmettre des informations sur l’état du trafic routier et sur la route elle-même. Et c’est la France qui devient le pionnier mondial en lançant le tout premier chantier pour la construction de cette route à Orne, département de la Normandie.

 Credit: Joachim Bertrand/ Colas
Credit: Joachim Bertrand/ Colas

Les travaux ont débuté le 25 octobre 2016 et le premier tronçon qui s’étendra sur un kilomètre, devrait être achevé en décembre prochain. La somme de 5 millions d’euros a été débloquée à cet effet. D’ici cinq ans, le gouvernement français envisage de revêtir diverses routes mesurant 1 000 kilomètres au total avec des panneaux solaires, ce qui permettra de fournir de l’électricité à 5 millions de Français, soit à 8% de la population française.

Ce projet, totalement Made in France, se réalise grâce aux recherches assidues menées durant cinq années par l’Institut national de l’énergie solaire (INES) et la compagnie Colas-filiale de Bouygues. Des essais ont été menés à Chambéry et à Grenoble avec un flot continu d’un million de véhicules pour tester le bon fonctionnement et la durabilité de ces panneaux. Selon Colas, pas une seule plaque ne s’est déplacée ou ne s’est endommagée. Lors de l’inauguration du chantier, Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, s’est exprimée avec grande fierté et beaucoup d’enthousiasme :

C’est une utopie devenue réalité

Le projet des routes solaires repose sur la technologie WattWay développée par Colas, un des leaders mondiaux des infrastructures de transport. Les panneaux, eux, ont été produits dans une compagnie ornaise. Ce premier tronçon qui fera 2 mètres de large devrait générer 17 963 kilowatt heure (kWh) d’énergie quotidiennement pouvant alimenter toute une ville de 5 000 habitants en éclairage public. WattWay affirme que 20 mètres carrés de panneaux permettent de facilement alimenter tout un foyer en énergie verte.

Credit: ecowatch
Credit: ecowatch

Cette technologie innovatrice est simple et ne requiert pas de lourds travaux. Il suffit de recouvrir des routes existantes avec ces panneaux solaires, qui sont en effet des dalles, sans avoir à effectuer de travaux de génie civil supplémentaires. Ils ont été crées de sorte à ce que les véhicules, y compris des camions, puissent circuler sans les endommager.

Les dalles comprennent des cellules photovoltaïques minutieusement enveloppées sous plusieurs couches pour la rendre incomparablement robuste. Des fines feuilles de silicium polycristallin permettent de capter l’énergie solaire qui sera ensuite transformée en électricité. Selon la compagnie Colas, ces dalles peuvent durer jusqu’à 20 ans et sont adaptables à toutes sortes de routes à travers le monde.

La route photovoltaïque générera ainsi de l’énergie propre et renouvelable à long terme. L’idée de transformer les routes existantes de cette manière est ingénieuse puisque, selon des études, les voies sont occupées par des véhicules uniquement pendant 10% du temps. Elles font constamment face au ciel et au soleil.

En concevant cette dalle photovoltaïque, Colas a également jugé primordial de ne pas créer un produit qui nécessitera la destruction des infrastructures existantes.  La politique est de reconstruire sans détruire.

Cette route photovoltaïque est non seulement verte mais aussi intelligente. Dès qu’elle produira de l’électricité, elle enverra des données concernant l’état du trafic et de la route elle-même grâce à un réseau massif de capteurs intégrés. L’entreprise songe déjà à mettre sur pied un système d’induction permettant à ces routes de recharger des véhicules électriques.

Plantui: Un jardin hydroponique intelligent

dans Agriculture par

Avoir son propre jardin pour cultiver ses légumes. Beaucoup en rêvent, mais ne le concrétisent pas faute d’espace ou se l’imaginant comme une corvée. Cependant, avec les techniques de culture que propose Smart Garden Plantui, ils n’ont plus d’excuses. Ce projet novateur a été conçu par Plantui Oy, une start-up basée à Turku, en Finlande. Poursuivre…

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