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octobre 2016 - page 3

Île-de-France: la géothermie fournit du chauffage à plus de 150 000 maisons

dans Energie renouvelable par
Source: www.thinkgeoenergy.com

Elle est stockée sous nos pas. Générée naturellement et présente dans la Terre elle-même, l’énergie géothermique est une ressource extrêmement précieuse. Le département du Val-de-Marne dans la région d’Ile de France, en France, est devenu le pionnier en l’exploitant. Aujourd’hui, cette énergie géothermique fournit la chaleur à un tarif moins cher à plus de 150 000 maisons dans la région.

Source: www.punjtanenergy.com/
Source: www.punjtanenergy.com/

Non-polluante, renouvelable, fiable et durable, l’énergie géothermique se révèle être incroyablement avantageuse comparativement à d’autres types d’énergies. Puisée des entrailles de la Terre, en Ile de France, cette énergie propre génère 1 373 000 MWh utilisés pour le chauffage de ces maisons. Il vient ainsi remplacer le carburant qui nécessiterait 130 000 tonnes pour la même tâche.

Si le département du Val-de-Marne est allé de l’avant avec ce projet, c’est parce que le Bassin de Paris qui constitue des étendues de terre autour de Paris composées de roches sédimentaires, présente les conditions géologiques idéales pour soutenir l’énergie géothermique.

Cette énergie est naturellement présente dans les roches et les fluides en dessous de la croûte terrestre. En outre, elle est gratuite, facilement disponible et ne requiert pas la combustion des énergies fossiles pour l’extraction.

Contrairement à l’énergie solaire ou éolienne, elle est disponible 365 jours par an … sans exception.

Source: planete-energies.com
Source: planete-energies.com

Même si elle se trouve sous nos pieds, l’énergie géothermique n’est pas forcément exploitable partout. D’autres régions de France présentent également le potentiel pour l’exploitation géothermique. Toutefois, les compositions géologiques sont plus complexes, rendant difficile le processus d’extraction.

Pour la région d’Ile de France, l’énergie géothermique est synonyme d’un joyau- un atout merveilleux qui attend juste d’être mis à profit. Il s’agit d’ailleurs du premier type d’énergie renouvelable dans la région.

L’utilisation de cette énergie a fait l’objet de multiples recherches en terme de problèmes techniques avant qu’elle ne soit conformément développée pour faire de la géothermie un mode de chauffage économiquement attrayant dans un environnement très compétitif. Une fois certaine de la marche à suivre, l’Ile de France a décidé de diversifier ses ressources en termes d’énergie pour fournir de la chaleur à des maisons et des bâtiments publics en extrayant cette énergie à 2 000m sous terre.

Aujourd’hui, le département dispose de 36 centrales opérationnelles. La majorité est dispersée dans le Val de Marnes et représente 40% de l’énergie géothermique produite dans toute la France. Ce réseau régional est en pleine expansion et il est prévu que d’ici 2025, plus de 200 000 maisons seront en mesure de se fier sur ce type d’énergie.

L’énergie géothermique est déjà utilisée dans plus de 20 pays à travers le monde, avec les États-Unis s’imposant comme le leader. Le plus grand groupe de centrales géothermiques est situé aux Geysers en Californie. De nombreuses villes américaines disposent de vastes réseaux de canalisations sous les routes et les trottoirs où coule de l’eau chaude géothermique dans le but de faire fondre la neige pendant l’hiver.

Outre le chauffage des maisons et des bureaux, l’eau géothermique puisée encore plus profondément sous terre est utilisée pour la culture de plantes dans les serres, comme en Auvergne en France.

L’Islande, quant à elle, utilise la chaleur géothermique à partir de réservoirs souterrains pour produire de l’électricité qui est non seulement utilisé pour le chauffage des bâtiments, mais assure également un système de refroidissement.

L’arbre à vent: l’éolienne qui fleurit dans les villes françaises

dans Energie renouvelable par
Source: 2.bp.blogspot

Inspirée par Mère Nature, l’Arbre à Vent est une éolienne innovatrice digne d’une sculpture. Esthétique, silencieuse et pas vraiment encombrante, elle est l’éolienne Made in France qui peut récolter des simples souffles d’air pour produire l’électricité.

Source: www.souslatonnelle.com
Source: www.souslatonnelle.com

L’idée de créer l’Arbre à Vent a germé dans la tête de Jérôme Michaud-Larivière, fondateur de la start-up parisienne NewWind lorsqu’il a « vu des feuilles trembler sans qu’il n’y ait le moindre souffle de vent ». La jeune entreprise nourrit, en effet, l’ambition de réconcilier technologie et nature.  L’ex-scénariste du monde cinématographique a alors eu l’idée de récupérer cette énergie insoupçonnée mais présente. Fonceur, il se lance d’arrache-pied avec ses ingénieurs dans des recherches dans le but de développer une éolienne verticale, similaire à un arbre, pouvant capturer l’air à 360° grâce au biomimétisme.

Après trois années de recherches l’Aeroleaf est née. Dotée de petites lames, elle représente la «feuille» de l’éolienne pouvant produire de l’électricité en captant le moindre souffle d’air en pivotant sur elle-même. L’Arbre à Vent contient en moyenne 63 Aeroleafs qui pirouettent telles des microturbines pour générer environ 2 400 kWh.

Cette quantité d’électricité produite peut facilement alimenter 83 % de la consommation d’électricité d’un ménage français (sans compter le chauffage), une voiture électrique sur 16 364 km par an, l’éclairage de 71 places sur une aire de stationnement ou encore 15 lampadaires de 50W

L’Arbre à Vent permet, de ce fait, d’éviter les 3,2 tonnes de CO2 qui aurait été émis par la combustion des énergies fossiles pour produire le même taux d’électricité. Conçu pour braver les intempéries, sa durée de vie peut s’étendre jusqu’à 25 ans.

Source: disruptions.fr
Source: disruptions.fr

Cette éolienne nouvelle génération devance, en outre, ses compères traditionnels en n’émettant guère de bruit. Avant la venue de l’Arbre à Vent, les éoliennes très bruyantes étaient placées loin des quartiers résidentiels. Les modèles traditionnels gigantesques étaient même considérés comme des horreurs.

L’Arbre à Vent, lui, vient briser ce stéréotype. Faisant 10 m de haut et 8m de large mais pesant 3 tonnes, il s’intègre aisément et harmonieusement à tout paysage qu’il soit rural ou urbain. Les Aeroleafs sont montés sur des branches blanches qui émergent d’un tronc en acier. Élégant, l’Arbre à Vent peut facilement embellir un paysage citadin.

La région parisienne, la Bretagne ou même l’Allemagne l’ont déjà acquis. Le tout premier Arbre à Vent a été « planté » au Parc du Radôme à Pleumeur-Bodou.

La startup NewWind qui a présente sa création au COP21 en 2015 reçoit de nombreuses demandes de la part des grandes entreprises et les collectivités locales dans le but d’alimenter les bâtiments communaux et les centres commerciaux, comme en Allemagne. L’éolienne écologique prend déjà racine dans plusieurs villes. Le coût de l’Arbre reste cependant assez élevé. La phase d’industrialisation a été rendue possible grâce à une campagne de financement sur la plateforme Wiseed.

NewWind ne compte pas en rester là. Des recherches sont en cours afin d’améliorer le look de l’éolienne, la rendre moins chère et encore plus durable. Jérôme Michaud-Larivière, lui, imagine déjà un tronc en bois venir remplacer le tronc en acier et les feuilles en fibres naturelles.

Islande: une bouteille 100% biodégradable inventée par un étudiant

dans Innovation sociale par

Ari Jonsson est un nom qui ne vous dira pas grand-chose pour le moment. Mais son invention devrait rester dans les mémoires pour un bon moment. Ce jeune islandais a produit une bouteille d’eau biodégradable à partir d’algues, totalement sans danger pour la consommation humaine.  Imaginez toute le plastique dont il aidera le monde à se passer! Poursuivre…

Montréal : quand les ruelles deviennent jardins

dans Environnement par

A Montréal, Québec, des bénévoles se sont mis au travail afin de rendre les ruelles « comestibles ». Désormais, les habitants peuvent consommer des fruits et légumes, qui poussent presque devant leurs portes, et cela gratuitement. En prime, des coins peu invitants du quartier se transforment en lieux chaleureux donnant un coup de pouce (vert) au bon voisinage. Poursuivre…

Le plus grand parc éolien du monde au large de la Grande-Bretagne

dans Energie renouvelable par
offshorewind

Alors que le projet Hornsea, pour doter la Grande Bretagne du plus grand parc éolien jamais créé est toujours en cours, le pays de Sa Majesté a approuvé sa deuxième phase qui comptera, au final, quelques 600 éoliennes qui se situeront en mer. Du coup, c’est de bon augure pour le gouvernement britannique qui pourra alors procéder plus sereinement à  la fermeture de ses centrales à charbon  d’ici 2025 pour faire place à de l’énergie propre. Poursuivre…

Le jardin de Némo : l’agriculture sous-marine pour soutenir la production alimentaire

dans Agriculture par
Credit: www.earthlymission.com

« L’imagination, dès qu’on lui accorde la moindre liberté, plonge au plus profond et s’élève plus haut que ne le fait la Nature »,  a écrit à juste titre l’essayiste américain Henry David Thoreau.

Sergio Gamberini, PDG de la compagnie Ocean Reef en Italie, est l’incarnation même de cette citation ! En créant le jardin de Némo, il pousse l’imagination au-delà des limites connues.

Credit: www.nemosgarden.com
Credit: www.nemosgarden.com

Cultiver des plantes sous l’eau ? Cela semble une idée farfelue et même inconcevable. Pourtant, Sergio Gamberini a non seulement imaginé ce projet mais l’a aussi réalisé. Propriétaire de deux sociétés de plongées en Italie et en Californie, il a eu l’idée folle de faire pousser des plantes sous la mer… tandis qu’il séjournait en vacance dans la Baie de Noli en Italie.

Ce projet démontre que la culture sous-marine est devenue une technique agricole possible et durable pour répondre aux besoins alimentaires futurs. Elle se montre particulièrement efficace dans des régions souvent frappées par la sécheresse ou ayant des étendues de terre limitées.

C’est en voulant rendre la plongée plus interactive que Sergio Gamberini se lance dans la culture sous-marine. Son projet initial consiste à ancrer sur le fonds marin un ballon flexible contenant un vase permettant la culture de plantes. À son grand étonnement, il réalise que la plante non seulement survit mais s’épanouit.

L’étape suivante a consisté à tester cette méthode avec la culture à partir de graines. Sergio Gamberini découvre avec excitation que ces dernières germent en moins de 36 heures. L’Italien est désormais décidé à se pousser plus loin cette expérimentation audacieuse. Aujourd’hui, lorsqu’on plonge dans les eaux bleues de la Baie de Noli, on est accueilli non seulement par des bulles d’air, mais aussi par des sphères imposantes flottant à environ 10 mètres sous le niveau de la mer.

C’est le jardin de Némo. Le site s’étends sur une superficie de 15m2, et abrite sept biosphères qui font chacune la taille d’une chambre moyenne. A l’intérieur de chaque bulle, environ 60 plantes grandissent, soutenues par l’hydroponie ainsi que par un système d’arrosage par gravité.

Une variété de 26 types de plantes grandissent dans ces bulles magiques. Du basilic, de l’ail, des radis, des haricots, des choux et des fraises en sont quelques exemples.

Credit: cdn.sabay.com
Credit: cdn.sabay.com

Les plantes doivent être entretenues par des plongeurs qualifiés, vu que les exigences diffèrent de la culture en terre. Sergio Gamberini, lui, est d’avis que:

La mer est auto-suffisante. Elle est en soi un chargeur ainsi qu’un chauffage libre.

Dans la Baie de Noli, nichée dans la Méditerranée, la température de l’eau ne fluctue pas beaucoup, offrant de ce fait une stabilité thermique aux plantes. L’eau de mer agit tel un filtre qui élimine toutes les fréquences lumière inutiles pénétrant dans l’océan. Par conséquent, les plantes cultivées sous l’eau sont en meilleure santé et d’une bonne qualité.

Les saveurs, les odeurs et les goûts sont plus intenses que celles des plantes cultivées en terre.

Les biosphères sont des serres idéales, car aucun parasite ne peut y proliférer. Les pesticides et autres produits chimiques n’ont plus besoin d’être.

L’évaporation naturelle se transforme en eau douce à l’intérieur des sphères et irrigue régulièrement les plantes. Les recherches ont également démontrées que ces plantes poussent plus vite que leurs semblables sur Terre.

Sergio Gamberini collabore avec des experts agricoles pour améliorer la construction et la durée de vie des sphères qui ont d’ailleurs été brevetées. Sa société est titulaire d’un permis délivré par le gouvernement pour qu’elle puisse opérer durant cinq mois annuellement, soit de Mai à Septembre. L’Italien est prêt plus que jamais à démarrer la production à grande échelle.

Cloner des arbres pour lutter contre le réchauffement climatique

dans Environnement par
Source: i.imgur.com/

Les séquoias géants sont des reliques vivantes, puissantes et témoin de l’âge antique. Dressés tels des sentinelles dans le Sequoia National Park en Californie, ces arbres pourraient être la solution d’un reboisement efficace de la planète et aider à lutter contre le réchauffement climatique.

Source: www.pexels.com
Source: www.pexels.com

Un groupe d’experts de l’organisme sans but lucratif, Archangel Ancient Tree Archive a décidé d’étudier,  et archiver la génétique des séquoias et… de les cloner. Le but étant de reboiser la planète avec des arbres résilients, restés vaillant à travers les âges, survivant aux calamités naturelles et autres dégâts.

Déjà, plus de 170 espèces d’arbres ont été clonées de cette manière et que plus de 300 000 arbres clonés ont été plantés dans le monde, selon l’organisation.

Le séquoia est un conifère poussant exclusivement dans les forêts côtières du Nord de la Californie, ainsi que dans la partie sud-ouest de l’Oregon aux États-Unis. Certains d’entre eux atteignent une hauteur de 100 m et sont âgés de 3 000 ans. La circonférence moyenne de leur tronc est de 8 m, ce qui leur permet d’absorber une grande quantité de dioxyde de carbone.

Cette région est également le berceau du parc national de Séquoia, internationalement réputé pour ses séquoias géants et surtout, pour son légendaire Général Sherman, le plus grand arbre du monde.

Avec le clonage du séquoia, l’équipe d’Archangel Ancient Tree Archive a bouleversé les théories des autres experts scientifiques qui affirmaient que cette expérimentation serait irréalisable. Ce clonage a été rendu possible grâce à des fonds du National Tree Trust ainsi que des donations à titre privé.

www.pexels.com
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Jacob Milarch, le directeur de l’Archangel Ancient Tree Archive, a déclaré que:

S’ils sont capables de vivre pendant 3 000 ans, il doit sans doute y avoir quelque chose de  spécial dans leur génétique

Des grimpeurs bénévoles ont coupés des bouts des branches sur les espèces les plus jeunes. Ces boutures ont ensuite été envoyées au Archangel’s Michigan Laboratory pour être clonées. Les jeunes poussent doivent être surveillées dans un endroit fermé pendant plusieurs années avant de pouvoir être replantées.

En reproduisant la génétique de ces séquoias âgés de milliers des années, l’organisation Archangel Ancient Tree Archive a créé un système de micro-propagation.

Des milliers de jeunes arbres clonés grandissent aujourd’hui au Copemish, un entrepôt dans le Michigan. Tous ayant de l’ADN de cet arbre majestueux. En croissance rapide, la plupart d’entre eux sont à présent prêts à être plantés.

À la fin de cette année, 1 000 jeunes séquoias clonés ainsi que d’autres arbres seront plantés dans la région de l’Oregon. Cette zone a été choisie pour son humidité afin d’augmenter la possibilité de croissance des arbres dans un milieu naturel.

Macadam Gardens: des légumes sur les toits des entreprises en France

dans Agriculture par
Alex Belin sur le toit de la Clinique Pasteur

“Le potager au service de l’entreprise”. Voilà l’idée qui a germé avec Macadam Gardens.  Depuis, les concepteurs ont la tête dans les nuages et font pousser des légumes sur les toits de la France. Et pas n’importe lesquels. Dans la foulée, ils ressuscitent pas moins de 200 variétés anciennes de légumes débordantes de saveur. (Photo de couverture signée Nelly Lesage/Côté Toulouse: Alex Belin sur le toit de la Clinique Pasteur) Poursuivre…

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