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INSPIRER & AGIR – DES HISTOIRES QUI DONNENT ESPOIR

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septembre 2016

Songhaï: un exemple d’agriculture durable pour la planète

dans Agriculture par
Centre-Songhai-fr

C’est un projet de gestion partagée et durable des espaces agricoles et naturels à la périphérie des centres urbains. Lancé en 1999, le centre Songhaï d’Atagara – Parakou au Bénin est une véritable réussite. Découverte. Poursuivre…

Dordogne : un village fantôme renaît grâce à l’écologie

dans Solidarité par
Source : www.pexels.com

Le village de Saint-Pierre-de-Frugie en Dordogne avait l’allure désertique d’un village du Far West. Le temps s’y était presque arrêté jusqu’à ce que Gilbert Chabaud, élu maire de la commune, ne s’appuie sur l’écologie pour insuffler la vie à ce village mourant.

Source : saintpierredefrugie.fr
Source : saintpierredefrugie.fr

Lorsqu’un visiteur se rend à Saint-Pierre-de-Frugie en Dordogne aujourd’hui, il a sous ses pas une campagne verte.

Autour de lui, des terres vallonnées et boisées où des abeilles, des papillons et des oiseaux embellissent un paysage magnifique. Ce village qui abrite quelques 400 habitants respire enfin.

Pourtant, il y a une décennie, le paysage de Saint-Pierre-de-Frugie rimait avec la désolation.

Les rues s’effaçaient. Des maisons vides, l’unique école transformée en un bâtiment sans âme. Ce petit village était voué à l’abandon.

Lorsque Gilbert Chabaud est élu maire de la commune en 2008, il est résolu à faire de son mieux pour que son village natal renaisse de ses cendres, ayant à cœur à ce que les jeunes n’abandonnent plus le village pour rechercher un emploi en ville, et que les moins jeunes puissent y vivrent heureux.

Écologiste dans l’âme, il a alors la brillante idée d’interdire toutes formes de pesticides et de  traitements phytosanitaires, une décision que les quelques habitants ont accueillent initialement avec beaucoup de scepticisme jusqu’à ce qu’ils comprennent que cette idée n’est qu’une première phase d’un plan bien déterminé. Le nouveau maire est un visionnaire qui compte faire revivre le village grâce à la permaculture. Il voit loin. Il voit les habitants du village, notamment les agriculteurs, porteur d’une économie locale fondé sur l’agriculture bio.

Initiés à la permaculture, ces derniers se mettent à produire et à vendre des aliments bio.

Il y a 10 ans le paysage de Saint-Pierre-de-Frugie rimait avec la désolation. Aujourd’hui il est un modèle de renouveau économique et écologique !

Dans la même foulée, Gilbert Chabaud aménage un jardin collectif à l’entrée du village, offrant fruits et légumes bio ainsi que plantes médicinales. L’eau utilisée pour l’irrigation est puisée par un système hydraulique et écologique depuis l’étang voisin. Cette étape réalise, le maire acquiert des terres humides autour du village afin de lancer la prochaine étape de son projet- l’écotourisme.

Neuf sentiers de randonnée sont ouverts, et alors que les oiseaux et les insectes, avaient jadis disparus des lieux, ceux-ci reviennent, des randonneurs découvrent ce nouveau paysage flamboyant et écolo. Pour accueillir ces derniers, l’école abandonnée a été transformé en un gîte rural.

Coté scolarité, les écoliers suivent le système Montessori (pédagogie alternative) grâce à une enseignante qui a bien voulu être partie prenante de cette transformation globale du village.

Un bistrot-épicerie bio voit à sont tour le jour, offrant aux agriculteurs locaux l’opportunité de vendre leur propre production. Le crise économique ayant frappé le village quelques années plus tôt tourne à l’opportunité économique !

Source : www.pexels.com
Source : www.pexels.com

Grâce à la vente du lait de vache, de la viande bovine, du pain, de la charcuterie, du jus de fruits frais, du cidre et même de la bière, les habitants arrivent désormais à vivre aisément tout en restant au village.

Aujourd’hui, Gilbert Chabaud ne reste pas pour autant les bras croisés. Il travaille déjà sur son prochain projet, qui est de rendre le village de Saint-Pierre-de-Frugie complètement autonome en énergie. Un exemple pour d’autres ?

 

La maison «triple zéro» fait la fierté de Stuttgart

dans Développement durable par
Aktivhaus-B10

Dans cette ville allemande se dresse la B10. Ce n’est pas une nouvelle berline de luxe, mais plutôt une maison qui pourrait connaitre un succès similaire. Intelligent et  respectueux à 100 % de l’environnement, cet habitat qui peut se monter en deux jours chrono sera soumis à une étude pendant trois ans. Pour le moment, on lui connait déjà une grande qualité : celle de produire davantage d’énergie qu’elle n’en consomme, et cela avec zéro recours à l’énergie fossile.   Poursuivre…

Trois pays côtiers unissent leurs forces pour protéger les océans

dans Environnement par
galapagos

La conservation des mers est très en retard par rapport à celle des terres. Sur les 754 sites inscrits au Patrimoine mondial de l’UNESCO, ils ne sont pas plus d’une trentaine à inclure une composante marine. Cependant, l’accord signé il y a deux semaines dans les Galápagos est prometteur.  Les présidents de l’Equateur, du Costa Rica et de la Colombie sont décidés à renforcer la protection de la vie marine en élargissant leurs réserves maritimes.  Ce qui est de bon augure pour l’objectif des Nations Unies de protéger 10 % de  nos océans d’ici 2020. Poursuivre…

Le blue jean est passé au vert

dans Entreprise par
Jean RM2

Imaginez un monde écolo-conscient où il ne faudrait pas des milliers de litres d’eau pour délaver un blue jean, des quantités astronomiques de teintures toxiques pour lui imprimer son célébrissime bleu ou des tonnes de sable jetés à haute pression pour le vieillir, processus très dangereux pour les ouvriers d’ailleurs. Poursuivre…

Le train ‘zéro émission’ du futur est français

dans Energie renouvelable/Technologie par
Photo: Alstom

Le Coradia iLint, un train régional sans émission de CO2, développé par le géant français des transports Alstom devrait faire le bonheur des allemands. Il est prévu qu’il entre en service au Nord-Ouest de l’Allemagne en décembre 2017. En plus d’être beaucoup plus silencieux que les trains à diesel, il peut même rouler une  journée entière sans refaire le plein. Du coup, Danois, Norvégiens et Néerlandais n’y sont pas insensibles. Poursuivre…

AbzeSolar: éclairer la voie des femmes africaines

dans Energie renouvelable par
Mama-Light

C’est une princesse. Mais au lieu de se cloîtrer dans son château, la Présidente directrice générale de la société AbzeSolar apporte de la lumière aux femmes et aux jeunes de son pays – au sens propre comme au figuré. Rencontre avec Son Altesse Royale la Princesse Abzeita Djigma du Burkina Faso qui a fondé MAMA-LIGHT®, une initiative pour le développement durable. Poursuivre…

Le Keyhole Garden : Un potager familial pour combattre la malnutrition

dans Agriculture par
Source: i.imgur.com

Le «Keyhole Garden» est une technique potagère innovante visant à combattre la malnutrition dans des régions pauvres à travers le monde.

Elle se révèle déjà particulièrement efficace notamment dans des zones arides telles que l’Ouganda, le Lesotho ou encore le Guatemala.

Source: http://100under100.org/
Source: http://100under100.org/

Se traduisant littéralement par «jardins en forme de trou de serrure», le «Keyhole Garden» est un concept révolutionnaire de jardinage, instauré par des institutions charitables dans le but de venir en aide à des familles démunies et souffrant de la malnutrition.

Le «Keyhole Garden» est un petit potager simple et facile à mettre sur pied, même en espace restreint.  De forme circulaire et surélevée, ce potager est doté d’une fosse au centre qui sert de composteur ainsi que de distributeur d’eau.

Tout autour, il est protégé par une muraille de pierres. Afin d’assurer une diffusion lente et homogène des nutriments, des substrats faits de paille, de branchages ou même des canettes usées, faciles à trouver.

Ces potagers sont construits à proximité des maisons, ce qui les rend très accessibles et évite le besoin de parcourir de grandes distances pour s’en occuper.

Le « keyhole garden » : est une manière créative de faire sortir des familles de la pauvreté en utilisant des ressources facilement disponibles tels que les déchets alimentaires à portée de main…

Avec ce type de potager, les déchets trouvent une seconde vie. Épluchures de fruits et de légumes ou encore même l’eau usée, sont déposées dans la fosse au centre. Tout en se désintégrant, elles se transforment en compost et fournissent des éléments nutritifs au sol du potager.

Comme par magie, des variétés de plantes, de légumes et de fruits jaillissent de petite parcelle de terre.

Les familles obtiennent alors de la bonne nourriture à portée de main et les enfants, jadis mal nourris, peuvent grandir avec des produits frais venant enrichir leur alimentation.

De plus, les familles peuvent également revendre légumes et fruits en surplus, obtenant ainsi un revenu complémentaire.

Au Guatemala, le « Keyhole Garden » est aujourd’hui un apport fondamental de développement pour des familles vulnérables telle que les mères délaissées ou veuves, élevant seules leurs enfants.

Source: www.pexels.com
Source: www.pexels.com

Des institutions charitables, telle que Food for the Hungry, vont plus loin en proposant à ces familles, recettes et cours de cuisine afin que ces dernières puissent profiter et partager leurs connaissances.

En tant que groupes, les familles se soutiennent mutuellement, en mettant ce qu’ils ont appris en pratique.

Afrique] Dix mille jardins pour réduire la faim

dans Permaculture par
Un des jardins calqué sur le modèle d’Edie Mukiibi dans une école du Burkina Faso

En 2007, les fermiers ougandais misaient tout sur une nouvelle variété résistante de maïs, abandonnant tout autre type de culture. Mais une sècheresse leur laissa un goût amer à la bouche puisqu’ils perdirent tout. Aujourd’hui, un jeune agronome veut réparer cette erreur à travers un projet de 10 000 jardins à travers l’Afrique. Alors que d’autres se contentent de rêver de réduire la faim dans le monde, lui, il travaille pour.

 

Eviter de mettre tous ses œufs dans un seul panier : un proverbe vieux comme le monde, mais trop souvent ignoré. En 2007, le jeune Edward Mukiibi qui venait juste de compléter ses études en agronomie à l’université de Kampala en Ouganda participe à un programme de promotion d’une nouvelle variété industrielle de maïs. Avec d’autres, il incite les petits fermiers ougandais à abandonner toutes les autres cultures et de se concentrer sur celle-là puisqu’elle était «résistante et productive». Mais une sècheresse cette même année démontre les limites de ce maïs. Les petits exploitants perdent tout.

Edward Mukiibi en tire deux leçons. La première : la monoculture était une mauvaise idée, et la deuxième : les variétés locales de fruits et légumes s’adaptent mieux  aux conditions météorologiques de la région que les variétés industrielles. S’impose alors un retour aux sources. Au lieu du seul maïs, la ferme typique ougandaise reprend ses droits côtoyant de nouveau les bananes, le manioc, des noix, des patates douces ou encore le café. Ces cultures variées avec des périodes de récoltes distinctes permettent de produire de la nourriture tout au long de l’année, améliorant ainsi l’approvisionnement local en nourriture, ce qui est impératif dans une population où ils sont 35 % à souffrir de malnutrition.

Plus besoin alors d’engrais ou de pesticides,
ce qui en fait un jardin totalement écologique.

Pour promouvoir cette diversité agricole traditionnelle, le jeune ingénieur agronome est la cheville ouvrière derrière un projet visant à créer 1 000 jardins en Afrique en 2011. Mieux adaptées aux conditions météorologiques et au sol, seules des variétés locales de fruits, légumes et céréales y trouvent grâce. Plus besoin alors d’engrais ou de pesticides, ce qui en fait un jardin totalement écologique. Le projet est accueilli par les groupes scolaires et les villageois qui reçoivent 900 euros couvrant l’achat du matériel et la formation. Au bout de deux ans, le but des 1 000 jardins est atteint sur le continent.

Edward Mukiibi, affectueusement appelé Edie, rêve alors de multiplier la portée de son projet par 10. Son initiative de 10 000 jardins pour l’Afrique lui apporte une renommée certaine qui attire l’attention de Slow Food, une association mondiale dont les membres provenant de 150 pays œuvrent pour une bonne alimentation et s’engagent envers leurs communautés et l’environnement. Cette dernière fait d’Edie son vice-président en 2014 alors qu’il est âgé de 29 ans. Rien qu’en Ouganda, il devrait y avoir plus de 230 jardins à la fin de cette année, estime-t-il. Autant d’espaces qui sont non seulement une importante source de nourriture fraîche pour les communautés qui en sont parties prenantes, mais qui les amènent aussi à s’interroger sur leur alimentation. «C’est très important de sensibiliser les plus jeunes sur ce thème. Dans nos jardins, nous ne faisons pas seulement pousser des légumes, mais aussi de futurs leaders!» s’extasiait-il lors d’un entretien accordé au Temps.

L'ingénieur agronome a commencé son projet de jardins en 2011
L’ingénieur agronome a commencé son projet de jardins en 2011

Outre son objectif de 10 000 jardins écologiques en Afrique, Edie mène un combat contre les OGM cette fois. Ces derniers qualifiés de «super-productifs» par les industriels serait la solution pour soulager la faim en Afrique grâce à son fort rendement. Ce qui exaspère l’agronome qui qualifie cette tactique de persuasion de «gospel de la production». «C’est faux de dire qu’il faut augmenter les rendements. On produit bien assez de nourriture, le problème vient de son inégale répartition. Le gaspillage alimentaire n’est pas une réalité que dans les pays développés, mais aussi en Afrique».

Ce qu’il préconise alors, c’est de développer des infrastructures qui améliorent l’approvisionnement sur le continent  grâce à un meilleur système de transport vers les marchés ainsi que la construction de moulins additionnels et d’autres équipements pour transformer les aliments.

Le tour du monde en bateau….et en énergies renouvelables

dans Energie renouvelable par

Son nom ? « Energy Observer », catamaran expérimental qui associe intelligemment hydrogène et énergies renouvelables. Poursuivre…

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