Un couple lausannois, Elisabeth Tricot et Nicolas Gluzman, passionné de voyage, décide de créer une communauté à travers un site dénommé My Green Trip. Le but est d’inciter les voyageurs à faire comme eux, c’est-à-dire nettoyer les endroits visités pour la sauvegarde de leurs beautés et pour la protection de l’environnement. (Article paru dans 24 Heures, le 24 Juillet 2016)
L’idée leur est venue lors d’un séjour passé en Indonésie, où ils ont été étonnés, voire choqués de voir autant de déchets s’accumuler sur des sites touristiques, notamment dans un parc naturel où ils ont vu un singe jouer avec un contenant en plastique. Ou cet autre jour, où ils ont vu des tas de détritus s’amonceler dans une rivière. « Il y a eu comme un déclic. Nous avons pris des sacs et avons commencé à ramasser les déchets que nous avons ensuite remis aux responsables du parc, très reconnaissants de notre initiative » a déclaré Elisabeth Tricot.
A leur retour de voyage, ils travaillent à sensibiliser les gens via leur site web My Green Trip, sur Facebook et sur Instagramm. Les personnes souhaitant participer au projet doivent juste consulter « Plan your trip », une carte qui fait un listing de toutes les actions de nettoyage dans le monde. Pour cela, les touristes désireux de rencontrer et d’aider d’autres personnes engagées dans cette action de nettoyage, peuvent faire leur choix sur diverses destinations touristiques tel que Hawai, le Japon, le Brésil…
Sensibilisation aux questions environnementales
Les participants à My Green Trip sont ensuite invités à immortaliser leurs actions en se prenant en photo puis à les poster sur les réseaux sociaux. Le hashtag dédié pour cet été est #SummerCleanUpChallenge. « L’idée est que les photos soient fun ou drôles, parce que le mouvement se veut 100% positif.» Pas question de dénoncer des pollueurs ou des responsables qui ne feraient pas leur travail: ce n’est pas l’esprit du mouvement. «Cela ne sert à rien de communiquer sur ce qui ne va pas, mieux vaut se concentrer sur ce que chacun peut faire à son échelle »
« L’idée est que tout le monde puisse faire un geste, que ce soit à Ouchy, dans les Alpes ou dans l’océan Pacifique. Et tous ces gestes additionnés feront une réelle différence au bout du compte » dit Elisabeth Tricot.
Afin de s’engager encore plus dans cette bataille, le couple envisage de trouver des partenaires, de développer des applications et divers outils informatiques.